Les recommandations de l’ANESM n’ont pas de valeur impérative, rappelle la DGCS
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Publié le : Dernière Mise à jour : 29.12.2017Lecture : 2 min.
Dans une récente note, la direction générale de la cohésion sociale (DGCS) revient sur la portée de la décision du Conseil d’Etat du 23 décembre 2014 qui a annulé la recommandation conjointe de l’Agence nationale de l’évaluation et de la qualité des établissements et services sociaux et médico-sociaux (ANESM) et de la Haute Autorité de santé sur l’autisme et les troubles envahissants du développement(1). Et précise, à cette occasion, la valeur des recommandations émises par l’ANESM.Des actes non normatifs…Le comité d’orientation stratégique de l’ANESM a, via deux motions de sa section « personnes handicapées », interrogé la DGCS quant à la portée de la décision du Conseil d’Etat sur le caractère opposable des recommandations de bonnes pratiques professionnelles de l’agence. En retour, l’administration centrale lui indique que, « si les recommandations de l’ANESM sont désormais susceptibles de recours pour excès de pouvoir, elles restent néanmoins des actes non normatifs, dépourvus de valeur impérative ». Le Conseil d’Etat a reconnu aux recommandations de l’ANESM le caractère de décision faisant grief, explique-t-elle. Ou, autrement dit, « toute personne justifiant d’un intérêt à agir…
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