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« Le “community organizing” vise à donner aux citoyens des outils pour améliorer leur sort »

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Comment agir en démocratie alors que la représentation politique classique paraît s’essouffler un peu plus à chaque échéance électorale ? Pour la chercheuse Hélène Balazard, qui a étudié des mouvements inspirés du « community organizing », l’auto-organisation des citoyens est l’une des pistes possibles, entre pragmatisme et radicalité.
Notre démocratie représentative est-elle à bout de souffle ?Je ne sais pas mais, en tout cas, elle a été détournée de sa vocation initiale. A l’origine, tout le monde devait être représenté via une participation active aux débats politiques et, éventuellement, l’adhésion à un parti politique. Mais les partis se sont progressivement bureaucratisés et sont devenus oligarchiques. Ils comptent de moins en moins d’adhérents et autorisent de moins en moins le débat en leur sein. Ils ont perdu leur dimension intégratrice au sein d’un système politique devenu une affaire de professionnels. La majorité des gens vote une fois de temps en temps et, entre deux élections, reste passive.Dans votre ouvrage, vous évoquez le community organizing. De quoi s’agit-il ?J’avais travaillé pour ma thèse, soutenue en 2013, sur le mouvement…
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