« Eviter la dérive d’un service public de l’emploi à deux vitesses »
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Publié le : Dernière Mise à jour : 04.08.2017Par : M. LB.Lecture : 3 min.
Lors de son assemblée générale du 9 juillet, l’Union nationale des missions locales (UNML) a notamment tiré les conséquences de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (NOTRe). Parmi ses priorités : la tenue d’une conférence sociale sur la territorialisation des politiques de l’emploi. Explications de Serge Kroichvili, son délégué général.
Quels sont les enjeux de l’avenir des missions locales ?Il s’agit de maintenir et de renforcer leur rôle d’acteurs territoriaux pivots de l’adaptation des politiques publiques pour favoriser l’insertion des jeunes et leur participation à la société. Nous craignons que les dispositions de la loi NOTRe qui autorisent l’Etat à déléguer aux régions la coordination des acteurs de l’accompagnement vers l’emploi sur leur territoire, avec un transfert possible des financements, aboutissent à la création de deux services publics de l’emploi parallèles, voire concurrents, et à une partition des publics. Le risque est d’assister à un éclatement des compétences, avec d’un côté Pôle emploi, sous la responsabilité de l’Etat, de l’autre les missions locales, les maisons de l’emploi et les PLIE,…
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