Les contrats aidés peinent à vaincre les inégalités territoriales dans les ZUS
Article réservé aux abonnés
Publié le : Dernière Mise à jour : 27.07.2017Par : A. S.Lecture : 2 min.
« Six mois après la fin de leur contrat aidé, les résidents des zones urbaines sensibles (ZUS) sont moins souvent en emploi durable (CDI, CDD de plus de six mois, titulaire de la fonction publique ou travailleur indépendant) que les habitants des quartiers avoisinants », rapporte la direction de l’animation de la recherche, des études et des statistiques (DARES) dans une étude qui met ainsi en évidence les difficultés des contrats uniques d’insertion (CUI) – contrats d’accompagnement dans l’emploi dans le secteur non marchand (CUI-CAE) et contrat initiative-emploi dans le secteur marchand (CUI-CIE) – à atteindre leur objectif en matière de « lutte contre les inégalités territoriales »(1).En effet, après être passées par un CUI-CAE en 2012, 17 % des personnes résidant en ZUS étaient en emploi durable, contre 24 % des habitants des quartiers urbains avoisinants. Et, après un CUI-CIE, le taux de retour à l’emploi durable était de huit points inférieur, soit 49 % pour les résidents des ZUS contre 57 % pour les quartiers voisins.Les habitants des ZUS cumulant les difficultés d’insertion professionnelle et sociale, ils font partie des publics prioritaires ciblés par les CUI, dont ils constituaient…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques