Publié le : Dernière Mise à jour : 26.09.2017Par : É. V.Lecture : 2 min.
L’été dernier, France Culture proposait une série sur les « nouvelles féministes » intitulée Nasawiyat. Charlotte Bienaimé y tendait son micro à des étudiantes, des ouvrières, une architecte, une poétesse, une agricultrice… en Tunisie, au Maroc, en Egypte et en Algérie. Jeunes activistes ou simples résistantes du quotidien dans des pays où les islamistes sont ou ont été au pouvoir, elles racontaient la façon dont elles se battaient pour l’égalité des sexes(1). Un an plus tard, la journaliste lance une deuxième saison de l’émission, diffusée durant huit samedis à l’heure du déjeuner, afin de rencontrer d’autres « combattantes ». Dounia, Fatima, Shayma, Diata, Sy ou Eglantine vivent, elles, en France, avec une double culture. Chacune à leur manière, elles mènent une « révolution », plurielle et métissée, dans les quartiers populaires et les campagnes, dans les maisons, les écoles et les rues. Après une enfance sous l’emprise d’un père conservateur et autoritaire, Fatima milite à l’association « Voix d’elles et rebelle », à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis). Passée par Ni putes ni soumises, Mariam quitte l’association, qui ne lui convient plus, et crée la sienne, Liberté d’agir scolaire,…
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