Publié le : Dernière Mise à jour : 21.09.2017Par : Caroline Helfter
Quotidiennement confrontés à des situations humaines difficiles et à des décisions à prendre qui ne le sont pas moins, les professionnels du social et du médico-social ont besoin de pouvoir partager leurs doutes et de questionner le sens profond de leur action. Pour les y aider, les instances d’éthique se multiplient dans les institutions.
« Enfin une journée pour réfléchir aux actes que l’on pose ! » Cette exclamation de travailleurs sociaux en grève, le printemps dernier, dans un conseil départemental francilien, témoigne, s’il en était besoin, de l’impérieuse nécessité d’interroger régulièrement l’action sous l’angle de ses valeurs et finalités. De fait, la vulnérabilité des publics accompagnés et l’impact sur leur vie des décisions que peuvent prendre les professionnels se conjuguent pour rendre la réflexion éthique indispensable dans le champ de l’action sociale. « Chez tous ceux qui interviennent sur de l’humain avec conscience, il est fréquent de douter de la conduite à tenir au moment de décider pour agir. Là où le besoin d’éthique s’éprouve, la réflexion éthique commence », souligne François Roche, coordonnateur de la commission…
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