Publié le : Dernière Mise à jour : 01.08.2017Par : É.V.Lecture : 2 min.
Deux psychiatres prennent la plume pour raconter les dessous de leur métier, mais aussi pour « rendre hommage à leurs patients ». Magali Bodon-Bruzel est chef d’un pôle médico-hospitalier regroupant le service de psychiatrie du centre pénitentiaire de Fresnes (Val-de-Marne) et une unité d’hospitalisation pour les détenus en souffrance psychique. Véronique Griner-Abraham est psychiatre de liaison au centre hospitalier universitaire de Brest (Finistère). Les deux médecins sont au cœur de drames, mais chacun a choisi un ton léger et une écriture accessible pour évoquer son quotidien, « qui suscite une curiosité fascinée ou révulsée », comme l’explique Magali Bodon-Bruzel.Dans L’homme qui voulait cuire sa mère, la psychiatre diplômée en criminologie appliquée à l’expertise mentale parle de ces femmes et hommes « qui ont souffert et commis des actes graves » en raison de leurs pathologies mentales dangereuses et qui, de son point de vue de soignante, sont des « personnes remarquables ». Sa patientèle est sous main de justice : certains entendent des voix et vivent dans la terreur d’être anéantis, d’autres sont convaincus de l’obligation d’accomplir une mission divine. Il y a un « schizophrène…
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