Publié le : Dernière Mise à jour : 04.08.2017Par : Michel PaquetLecture : 11 min.
Au dire des professionnels de la protection de l’enfance, les adolescents qui leur sont confiés aujourd’hui n’ont plus rien à voir avec ceux d’hier. Troubles psychiques, passages à l’acte, dégradation du lien familial se cumulent pour rendre la situation explosive. Le modèle historique des maisons d’enfants à caractère social (MECS) est réinterrogé.
« Scènes de violences dans un foyer du Havre : éducatrices et policiers agressés par des pensionnaires. » « Racket, violences, drogue : le foyer de la Marne à Lorient indésirable ? » « Fermeture actée du foyer pour jeunes en difficulté », à Vitry(1). Depuis quelques années, la presse s’est fait le relais d’inquétudes au sein des institutions de la protection de l’enfance face à une nouvelle génération de mineurs apparemment réfractaires à toute idée de socialisation. Le terme d’« incasable », qui fait florès depuis une vingtaine d’années, apparaît dépassé tant les tensions mettant à l’épreuve les éducateurs semblent s’être généralisées.Dans une étude conduite sur les services de la protection de l’enfance de l’Aveyron, du Gers et de la Haute-Garonne(2), le CREAI (Centre régional d’études,…
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