Publié le : Dernière Mise à jour : 28.08.2017Par : Clémence DellangnolLecture : 1 min.
« Plus encore que le handicap, ce qui fait souffrir, c’est le tabou, le non-dit autour du handicap. […] C’est à partir du moment où la personne handicapée réussit à parler simplement de son handicap, où elle parvient à nommer sa différence, qu’elle prend sa place de personne à part entière », affirme, dans la préface du livre L’art d’être différent, Corinne Le Brun-Egleteau, présidente de l’Association pour le rayonnement d’Esthétique & Handicap. Leur « place de personne », Nicolas Bissardon, Marie Decker, Deza Nguembock, Lalie Segond et Benoît Walther l’ont conquise, et ils sont bien décidés à la garder. Agés de 31 à 45 ans, tous vivent avec un handicap, inné ou acquis (polyarthrite, amyoplasie congénitale, agénésie). Ce qui ne les empêche pas de vivre intensément, d’aimer, d’élever des enfants, de travailler, de voyager, de faire des rencontres… Pour L’art d’être différent, chacun a raconté à la conceptrice-rédactrice Blandine Bricka son histoire, son rapport au handicap, au regard des autres – parents, d’abord, puis copains d’école, collègues ou partenaires. Père d’un garçonnet de un an et demi, Nicolas Bissardon explique comment, au jour le jour, il compose avec son environnement…
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