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« On ne reconnaît aucun statut social ou politique aux émeutes de 2005 »

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A l’automne 2005, de violentes émeutes éclataient en France après la mort de deux jeunes à Clichy-sous-Bois, dans la Seine-Saint-Denis. D’une durée inhabituelle, elles se sont étendues à de nombreux quartiers. Le sociologue Eric Marlière a coordonné avec son confrère Régis Cortéséro, pour la revue Agora débats/jeunesses (1), un dossier qui tente de dresser le bilan de ces journées passées trop rapidement par pertes et profits.
En quoi les émeutes de 2005 sont-elles particulières ?Elles avaient débuté par la mort de deux jeunes, Zyed et Bouna, électrocutés dans un transformateur EDF à la suite d’une course-poursuite avec la police. Le jugement définitif sur cette affaire vient d’ailleurs d’être rendu, les policiers ayant été totalement disculpés. D’un point de vue symbolique, cela montre bien la difficulté des jeunes des quartiers populaires à se faire entendre. Ce qui distingue ces émeutes de celles qui les avaient précédées depuis le début des années 1970, c’est leur durée – trois semaines – et leur extension à de nombreux quartiers populaires en France. Il y a eu aussi certains éléments particuliers…
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