Publié le : Dernière Mise à jour : 03.08.2017Par : E. V.Lecture : 1 min.
Eva Giraud raconte les premières années de sa vie professionnelle, ou plutôt le vide sidéral de sa carrière. « Toujours pas de réponse. Pas un “non merci”, pas un “désolés de ne pas pouvoir vous embaucher”, même pas un petit “merde” ou “allez vous faire foutre”. Le néant total. Je nage dans un océan de rien. Un océan d’absence de réponse à mes candidatures », écrit-elle. L’histoire commence quand la jeune femme obtient son BTS d’édition. Elle sort d’un stage bénévole chez un petit éditeur et croit très fort en ses chances de trouver un travail, même si l’un de ses professeurs avait prévenu qu’elle et ses camarades finiraient vendeurs de pizzas… Elle passe deux heures par jour, cinq jours par semaine, à rechercher des adresses et à dénicher les annonces. En vain. Elle ouvre ses horizons, si l’édition ne veut pas d’elle, il y a les librairies, les médiathèques, la presse – rien non plus, elle n’a ni les formations ni le réseau. Elle trouve bien un remplacement de vendeuse dans un magasin de vêtements pendant les soldes, puis quelques heures de ménage et, enfin, des corrections de travaux universitaires, mais cela reste très ponctuel. Pôle emploi ne l’aide pas beaucoup, sa conseillère…
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