Enfermement de mineurs : les associations et le défenseur des droits montent au créneau
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Publié le : Dernière Mise à jour : 27.07.2017Par : M. LB.Lecture : 2 min.
Au moment où l’ONU s’attelle à l’examen périodique de l’application, par la France, de la Convention internationale des droits de l’enfant(CIDE), les associations alertent sur les cas récents de très jeunes enfants placés en zone d’attente, sans leurs parents, ou en centre de rétention administrative. Des mesures de privation de liberté dont elles ne cessent de réclamer la suppression, notamment par la voix de l’Observatoire de l’enfermement des étrangers, au nom des principes protégés par les textes internationaux.Le Réseau éducation sans frontières a, le 8 juin, saisi le défenseur des droits de la situation d’une petite fille ivoirienne âgée de 3 ans et demi retenue pendant cinq jours dans la zone d’attente de Roissy, avant d’être libérée par le juge des libertés et de la détention de Bobigny. Le père a expliqué avoir voyagé avec sa fille, munie d’un faux passeport, dans le but de formuler pour elle une demande d’asile. « Le défenseur des droits poursuit son enquête sur les circonstances d’une retenue qui paraît anormale », a fait savoir Jacques Toubon le 12 juin, ajoutant s’être saisi d’office du cas d’une autre enfant, âgée de 6 ans, de nationalité française, également placée dans…
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