Publié le : Dernière Mise à jour : 14.09.2017Par : Clémence DellangnolLecture : 1 min.
Plusieurs années après avoir terminé son service civil volontaire, Jessica Pigourier repense encore à cette « meilleure année de sa vie ». A Jean et René, sans-abri rencontrés dans un centre d’hébergement d’urgence de Lyon-Perrache – « un vieux machin perdu entre deux fleuves, dans un quartier vide de tout ». A Mme Boileau, 90 ans, sourde, bavarde et très douée pour recopier des caricatures de Charlie Hebdo, résidente des Petits Hiboux, un foyer de vie pour personnes âgées atteintes de troubles psychiques. A Magali, Rabah, Aminatta et Francine, salariées d’un chantier d’insertion, debout chaque matin à l’aube, quel que soit le temps, pour « aller faire pousser leurs légumes », seul moyen pour elles de « s’intégrer dans une société qui les rejette ». Lasse d’enchaîner les années d’études, sans idées précises pour son avenir, Jessica Pigourier a effectué son service civil volontaire en 2008-2009 avec l’association Unis-Cité. Le principe : permettre à des jeunes entre 16 et 25 ans de s’engager durant six à neuf mois dans des missions d’intérêt général, tout en bénéficiant de formations et d’un accompagnement sur leur projet d’avenir. A l’époque, la jeune femme avait chroniqué son expérience…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques