Publié le : Dernière Mise à jour : 02.08.2017Par : Eléonore VariniLecture : 2 min.
L’Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE) a étudié la pauvreté monétaire et les inégalités des niveaux de vie en France métropolitaine sous un angle nouveau, en croisant les données fiscales fournies par la direction générale des finances publiques et les données sur les prestations sociales émanant des principaux organismes gestionnaires (caisse nationale des allocations familiales, caisse nationale d’assurance vieillesse, caisse centrale de la Mutualité sociale agricole) dans les 22 régions de la métropole(1). Cette méthode permet une lecture différente de la carte des revenus, « en mettant à disposition des données à un niveau territorial plus fin que le département, allant jusqu’à la commune, et prochainement à des niveaux infracommunaux », précise l’INSEE.Premier constat de cet outil baptisé « fichier localisé social et fiscal » (Filosofi), les taux de pauvreté les plus élevés étaient, en 2012, recensés dans le Nord, le Sud-Est et la Corse, où ils approchaient les 20 %. Ils étaient plus faibles en Bretagne et dans les Pays de la Loire, avec moins de 11 %. Le taux de pauvreté le plus important est relevé dans les grandes aires urbaines, où la pauvreté…
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