La Croix-Rouge dans le collimateur de l’inspection du travail
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Publié le : Dernière Mise à jour : 02.08.2017Par : Anne SimonotLecture : 3 min.
C’est un article paru dans Le Parisien qui a mis le feu aux poudres, le 31 mai, en rapportant que la Croix-Rouge était visée par un rapport de l’inspection du travail faisant état de 3 800 infractions à la durée légale du temps de travail, relevées en 2014, pour les 480 salariés du siège. L’organisation devrait débourser quelque 11 millions d’euros pour régulariser sa situation, selon le quotidien. Ce dernier explique que l’inspection du travail aurait effectué « une descente » au siège parisien de l’organisation caritative « pour vérifier la réalité du temps de travail de ses salariés (18 000 salariés et 56 000 bénévoles) dans toute la France » et détaillé, dans un rapport de 206 pages, les infractions ainsi constatées, parmi lesquelles « environ 3 300 concernent des journées de travail supérieures à 10 heures », tandis que d’autres visent des dépassements de la durée hebdomadaire maximale (48 heures selon la loi), ou encore une « privation du repos quotidien minimal », soit 11 heures entre deux périodes travaillées.L’association devrait en outre être confrontée, « dans les prochains jours », au départ « probable » de son directeur général, Stéphane Mantion, avance encore le quotidien,…
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