En première ligne face aux violences faites aux femmes
Article réservé aux abonnés
Publié le : Dernière Mise à jour : 01.09.2017Par : C. S. DLecture : 2 min.
Premier champ d’action des ISCG, les violences intrafamiliales, et principalement les situations de violence conjugale. Les ISCG sont bien placés pour accompagner les victimes, des femmes en grande majorité.
Une large part des interventions des intervenants sociaux en commissariat et gendarmerie (ISCG) concernent des femmes victimes de violences dans leur couple. « Dans ce type de situation, notre présence est d’une grande aide pour les policiers : non seulement ces femmes, qui viennent de subir un choc, sont souvent très confuses mais elles ont également besoin d’un soutien psychologique et parfois d’un hébergement », explique Estelle Karchen, ISCG dans l’Hérault.Lorsqu’elles s’adressent au commissariat pour la première fois, « elles sont en général très inquiètes et craignent les conséquences d’un dépôt de plainte. Aussi s’agit-il d’abord de les sécuriser par le biais d’un travail d’écoute et d’information pour apaiser les tensions et évaluer leur situation de couple et leurs projets pour dégager des marges de manœuvre possibles ». « Déposer une plainte suscite beaucoup d’inquiétude et de questions de la part des victimes de violences conjugales,…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques