Publié le : Dernière Mise à jour : 07.09.2017Par : Eléonore VariniLecture : 3 min.
« Ce film est un cadeau fait à la justice des mineurs, c’est même un cadeau à la société », s’enthousiasme Catherine Sultan, directrice de la protection judiciaire de la jeunesse (PJJ). Dès la lecture du scénario de La tête haute (coécrit par Emmanuelle Bercot et Marcia Romano), l’été dernier, l’ancienne juge des enfants saluait la qualité et le sérieux du projet, si bien qu’elle mettait à disposition de la réalisatrice de cette fiction présentée en ouverture du Festival de Cannes des locaux du centre éducatif fermé (CEF) de Cambrai pour filmer certaines scènes. L’histoire de La tête haute, c’est celle du parcours au sein de la PJJ du jeune Malony – que ses copains surnomment « Malhonnête ». Durant dix ans, multipliant les délits, il enchaînera les passages devant la juge des enfants. D’abord suivi en action éducative en milieu ouvert (AEMO), il passera par la case centre éducatif renforcé (CER), puis par la prison pour mineurs, et enfin par le centre éducatif fermé (CEF). Où qu’il soit, Malony « pète les plombs », fait preuve de violence, repousse ceux qui lui tendent la main. Déscolarisé dès 14 ans, il épuise ses éducateurs jusqu’à ce qu’il soit suivi par Yann Le Vigan, qui se reconnaît…
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