La difficile participation des professionnels aux évaluations internes
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Publié le : Dernière Mise à jour : 23.09.2017Par : Marine BuetLecture : 5 min.
« La date du 31 janvier 2015 a clôturé la seconde étape du cycle des évaluations participant à l’amélioration continue de la qualité des prestations dans les établissements et services sociaux et médico-sociaux. L’ensemble des structures concernées a alors dû rendre au moins un premier rapport d’évaluation interne et un second d’évaluation externe.La loi du 2 janvier 2002 prévoit que l’évaluation soit “participative” et intègre une mobilisation du plus grand nombre. Si solliciter les personnels des établissements est donc la première étape, celle-ci a rencontré et/ou créé plusieurs difficultés qui avaient peu été envisagées.Il faut d’abord avoir à l’esprit que la loi 2002-2, votée à l’unanimité par les assemblées, a créé une rupture en fixant des obligations d’évaluation aux secteurs social et médico-social. Le processus visant la “mesure d’écarts” y était en effet totalement absent. Il a donc fallu un temps d’adaptation, qui a entraîné des positions défensives du style “Comment peut-on mesurer les relations humaines ?”. Le secteur a eu des difficultés à considérer l’entrée dans l’évaluation comme une opportunité de cheminement vers une “démarche qualité globale” replaçant l’usager…
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