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« Les sans-abri restent considérés comme une population déviante »

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En 2002, Stéphane Rullac intégrait le SAMU social de Paris comme éducateur spécialisé. Le point de départ de trois recherches menées jusqu’en 2008 afin de comprendre le développement du secteur de l’action sociale dédié aux sans-domicile fixe. Devenu anthropologue, il a compilé ces travaux dans un ouvrage où il plaide pour un changement de regard sur les « très grands pauvres ».
Pourquoi vous êtes-vous intéressé aux SDF ?Je suis entré au SAMU social en 2002 en tant qu’éducateur vacataire. J’intervenais dans les maraudes avec un chauffeur, un infirmier et parfois un bénévole. Parallèlement, j’avais repris des études d’anthropologie et j’avais besoin d’un terrain de recherche. Je ne suis donc pas allé le chercher très loin. Ma représentation des sans-abri était alors assez caricaturale et je n’ai cessé ensuite de la déconstruire, tout au long de mes recherches. Je pensais, comme beaucoup de gens, que les sans-abri formaient un groupe homogène avec une culture spécifique. Ils m’apparaissaient un peu comme des « sauvages locaux ». Je me rappelle aussi les formules utilisées par le SAMU social à l’époque : « ceux qui ne demandent plus rien », « les…
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