Publié le : Dernière Mise à jour : 03.08.2017Par : M. P.Lecture : 3 min.
Pour l’Assemblée des départements de France (ADF), le modèle des services polyvalents d’aide et de soins à domicile de seconde génération est connu et viable. Une expérimentation ne s’impose donc pas, selon elle.
Pourquoi faut-il une expérimentation, comme le prévoit le projet de loi d’adaptation de la société au vieillissement, pour relancer les services polyvalents d’accompagnement et de soins à domicile (Spasad) ? La question posée par l’Assemblée des départements de France (ADF) peut surprendre, tant la seconde génération de ces dispositifs promet de bousculer les schémas administratifs en vigueur.Pourtant, le projet de loi ne fait que reprendre la définition des Spasad issue des travaux sur la refondation de l’aide à domicile, engagés en septembre 2011 par un collectif de 14 organisations emmené par l’ADF(1). Lesquels ont notamment débouché sur l’expérimentation, dans une quinzaine de départements, d’un nouveau système de financement des services d’aide et d’accompagnement à domicile (SAAD). Il s’agit de passer via un contrat pluriannuel d’objectifs et de moyens, du tarif horaire à un forfait global calculé selon le niveau moyen de dépendance…
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