Les actes homophobes s’enracinent en France, alerte SOS Homophobie
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Publié le : Dernière Mise à jour : 02.08.2017Par : Anne SimonotLecture : 2 min.
Après le niveau record des témoignages reçus en 2013 par SOS Homophobie dans la foulée « d’une libération et d’une médiatisation de la parole homophobe » inédite en 2012, en opposition au « mariage pour tous », « la haine et la violence se manifestent toujours autant », souligne le président de l’association, Yohann Roszéwitch, en préambule de son dernier rapport, rendu public le 12 mai(1). Le niveau des comportements homophobes, lesbophobes et transphobes rapportés à l’association a certes baissé de 38 % en 2014, mais reste très élevé, avec 2 197 cas enregistrés.Emaillé de nombreux récits, qui reflètent les conséquences psychologiques et sociales des insultes, des manifestations de rejet et d’ignorance, des discriminations, du harcèlement, des menaces et des agressions physiques, souvent très graves (coups, agressions sexuelles, viols), ce rapport traduit « une plus grande volonté des victimes de faire connaître les violences qu’elles subissent ». Mais il montre aussi, surtout, « à quel point l’homophobie est enracinée dans notre pays » et, qui plus est, est entretenue par les pouvoirs publics, selon Yohann Roszéwitch, du fait, par exemple, du refus de l’accès de toutes les femmes…
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