Pauvreté, chômage… les constats de l’ultime rapport de l’ONZUS restent préoccupants
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Publié le : Dernière Mise à jour : 03.08.2017Par : Emmanuelle ChaudieuLecture : 3 min.
Si quelques progrès ont été relevés, les constats dressés dans le dernier rapport de l’Observatoire national des zones urbaines sensibles (ONZUS) – qui devient cette année l’Observatoire national de la politique de la ville(1) – ne se démarquent pas particulièrement de ceux qui ont été présentés en 2012 ou 2013 : pauvreté, chômage, renoncement aux soins… Dans tous les domaines, les inégalités restent prononcées entre les habitants des 751 zones urbaines sensibles et le reste de la population, pointe le document rendu public le 6 mai(2). Ainsi, parmi les 4,4 millions de personnes résidant en ZUS (soit 7 % de la population), 38,4 % vivent sous le seuil de pauvreté (c’est-à-dire avec moins de 987 € par mois), cette proportion étant trois fois plus élevée qu’ailleurs (12,2 %).Mobilisation des contrats aidésMême si, en 2013, le taux de chômage est identique à celui de 2012 dans les ZUS et qu’il a augmenté dans le même temps de 0,6 % en dehors de ces zones, il continue à être beaucoup plus élevé en ZUSque dans le reste du territoire : 23,2 % contre 9,3 % en dehors, sachant que les catégories d’actifs les plus touchées sont les jeunes (42,1 %), les personnes à faible niveau d’études (29,2 %)…
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