Le comité de suivi de la loi DALO dénonce le « renoncement de certains acteurs »
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Publié le : Dernière Mise à jour : 03.08.2017Par : Olivier SongoroLecture : 4 min.
Pour le comité de suivi de la loi « DALO » (droit au logement opposable), les constats se suivent et se ressemblent : avec 59 502 ménages reconnus prioritaires restant à reloger au 5 mars 2015 (dont 44 013 en Ile-de-France), la loi peine toujours autant à s’appliquer. C’est ce qui ressort encore de son 9e rapport, centré sur l’offre de logement à destination des ménages reconnus au titre du DALO(1). Une offre qui, dénonce-t-il, n’est pas pleinement mobilisée. Mais face au « renoncement de certains acteurs », le comité adopte un discours volontaire en avançant 43 propositions « pour se donner les moyens de respecter la loi ». Même si « beaucoup de chemin reste à parcourir » pour rendre le DALO effectif, « nous devons maintenir un très haut niveau de conviction et d’indignation », martèle le président de l’instance, Xavier Emmanuelli, en préambule du rapport, réclamant « une véritable insurrection des consciences des acteurs du logement et de l’ensemble de la société ». « Appliquer la loi DALO est possible ! »De nombreux freins à l’application effective du DALOLa loi « DALO » impose à l’Etat de trouver un logement social à toute personne reconnue prioritaire. Ce relogement reste toutefois…
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