Publié le : Dernière Mise à jour : 04.08.2017Par : É. V.Lecture : 1 min.
Printemps 2006, un couple dort allongé sur une pelouse, entouré de sacs et de deux accordéons. Automne 2007, trois hommes boivent un café dans un centre social. Eté 2014, une femme lave son linge dans un cours d’eau… Pendant dix ans, le photographe suisse Eric Roset a capturé des images et des visages de Roms migrants de passage à Genève. L’homme est un militant : il vit avec les Roms, a appris le roumain et le romani et s’est impliqué dans la création de l’association Mesemrom pour le soutien et la défense des Roms de passage. Ses photos sont nées de cet engagement et de cette proximité. Elles lèvent le voile sur l’anonymat de ces familles en majorité roumaines, mais aussi slovaques, qui arrivent régulièrement dans la ville francophone. S’il les montre mendiant dans les rues, Eric Roset dévoile aussi l’envers du décor, à savoir que les Roms sont des habitants comme les autres, même s’ils sont relégués dans des campements. Dans leur vie quotidienne, ils cherchent comme tout un chacun à vivre, à manger, à s’amuser. Dans les pages de Post Tenebras Roms, ce ne sont plus des « Roms » mais Miahi, Georghe, Maria et les autres. Les uns jouent de la musique dans le métro, les autres font de…
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