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« Les jeunes délinquantes roumaines sont perçues comme des adultes »

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Au cours d’une enquête sur les conduites délinquantes des adolescents sous l’angle de la question du genre, menée dans le cadre de sa thèse de doctorat à l’université Paris-13, le sociologue Arthur Vuattoux a mis en évidence un traitement particulier des « jeunes filles roumaines ». Il a approfondi la question auprès des professionnels de la protection judiciaire de la jeunesse (PJJ).
Vos travaux révèlent un traitement spécifique des mineurs d’Europe de l’Est par les tribunaux…Ma recherche en cours porte sur l’ensemble des conduites qui mènent les adolescents devant la justice. J’analyse plus précisément les différences de traitement selon le genre : est-ce que les filles pratiquent une autre forme de délinquance que les garçons ou bien est-ce que ces différences viennent de l’institution ? En travaillant sur les dossiers judiciaires au pénal et au civil au tribunal de Créteil, j’ai remarqué que les recueils de renseignements socio-éducatifs sur le mineur déféré que remplissent les éducateurs étaient quasi vides lorsqu’ils concernaient ceux que les professionnels appellent les « Roumains » – souvent simplement à partir de leur nom et du fait…
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