Publié le : Dernière Mise à jour : 31.12.2017Par : Caroline Sédrati DinetLecture : 11 min.
Maillons incontournables de la vie des institutions, les surveillants de nuit sont rarement considérés à la hauteur de leurs responsabilités. Ils interviennent pourtant, souvent seuls, auprès de résidents fragiles ou dépendants, dont les nuits peuvent être agitées. Si la sécurité reste le cœur de leur activité, l’accompagnement prend une dimension croissante.
Désormais, c’est généralement sous l’étiquette de « surveillant de nuit » qu’on identifie celui qu’on a longtemps appelé, dans les établissements sociaux et médico-sociaux, « veilleur » ou « gardien de nuit ». Ce changement d’appellation correspond à une évolution de la fonction. Au-delà de la surveillance des biens et des personnes, qui reste au cœur de son activité – il met en œuvre les protocoles de sécurité, signale les dysfonctionnements, prévient et gère les incidents, les intrusions ou les fugues –, le surveillant de nuit s’est peu à peu vu adjoindre l’accompagnement des personnes. « La nuit, c’est un temps où les angoisses et les difficultés remontent. Aussi doit-il être capable d’accompagner n’importe quelle demande et de répondre à n’importe quel besoin : une crise d’angoisse,…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques