Publié le : Dernière Mise à jour : 05.09.2017Par : Eléonore VariniLecture : 11 min.
A Montrouge, dans les Hauts-de-Seine, le CHU Romain-Rolland assure depuis juin dernier dans une même structure un double mode d’hébergement : en stabilisation ou en urgence. Ce qui oblige l’équipe à veiller à la cohabitation harmonieuse des deux publics.
Le centre d’hébergement d’urgence (CHU) Romain-Rolland de Montrouge (Hauts-de-Seine)(1), c’est un peu l’auberge espagnole. Sur les 93 personnes accueillies, on trouve des hommes et des femmes, âgés de 18 à 85 ans, dont 60 % sont d’origine étrangère. Ils viennent des quatre coins du monde – États-Unis, Nigéria, Guinée, Pakistan, Inde, etc. – et parlent autant de langues différentes. Ils ont des parcours très divers. Certains vivent à la rue depuis des années, d’autres depuis quelques semaines seulement. Il y a des personnes sans papiers et des étudiants sans ressources. Des résidents qui font du bénévolat ou ont un emploi, d’autres qui en sont très éloignés. Beaucoup de personnes qui ont des problèmes de santé. Des personnes sans domicile fixe qui vivent avec leur chien, lequel a également le droit de dormir au CHU. Puis, dans les couloirs, on croise ces animateurs qui se distinguent des résidents…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques