Publié le : Dernière Mise à jour : 03.08.2017Par : É. V.Lecture : 2 min.
Juge, avocat, général de gendarmerie, cadre de l’administration pénitentiaire, psychiatre, commissaire de police, médecin, pasteur ou aumônier, ils viennent du monde associatif, du secteur public ou privé et forment une équipe de 30 personnes engagées dans une mission indépendante et inédite : le contrôle des lieux de privation de liberté. Chaque mois, pendant deux semaines au moins, ils s’introduisent dans un établissement (maison d’arrêt, centrale pour peine, commissariat, centre de rétention, établissement pour mineurs, hôpital psychiatrique) afin d’en explorer tous les recoins, sans limite, mais sans pouvoir d’injonction. Ils sont là pour contrôler, préconiser, écouter les détenus, les malades, les personnes ayant reçu une obligation de quitter le territoire français (OQTF), mais aussi les personnels, et s’assurer du respect des droits fondamentaux des personnes privées de liberté. « Le temps est essentiel pour comprendre le lieu et son fonctionnement », explique l’un d’eux au micro de France Culture, qui consacre à cette fonction une émission de « Sur les docks ». Sous la houlette d’Adeline Hazan, devenue contrôleure générale des lieux de privation de liberté en juillet 2014,…
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