Publié le : Dernière Mise à jour : 26.07.2017Lecture : 3 min.
Alors que le secteur de l’animation s’était professionnalisé, ce mouvement est remis en cause par l’assouplissement de la réglementation sous l’effet de la réforme des rythmes éducatifs. Jean-Jacques Bergeret, directeur général des Centres sociaux Dolto et La Soie-Montaberlet à Décines (Rhône), s’inquiète d’une réforme qu’il juge absurde et dangereuse.
« Conséquence, entre autres, de la modification des rythmes scolaires et de la raréfaction des moyens, le secteur de l’animation est en train de vivre un retour en arrière. Les municipalités et les associations, gros employeurs d’animateurs, ne montent pas au créneau contre la détérioration de la qualité de l’encadrement, car l’ensemble des mesures tend à diminuer le coût des emplois. mais à quel prix ?Les 20 à 30 dernières années ont été marquées par une professionnalisation des animateurs et par l’introduction d’une certaine rigueur dans les structures qui les emploient. Oh, bien sûr, nous étions encore loin de statuts approchant ceux des autres travailleurs sociaux, ou même du personnel de la petite enfance !Perdurent encore des contrats dérogatoires au droit du travail permettant en toute…
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