« Le collaboratif apparaît comme un moyen pour faire société dans un univers individualisé »
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Publié le : Dernière Mise à jour : 06.09.2017Par : Jérôme VachonLecture : 6 min.
Portés par Internet, les systèmes d’échange ou de prêt de biens, de financement participatif, de mutualisation de connaissances ou tout simplement de mise en relation via les réseaux sociaux ne cessent de se développer. Cette société collaborative a fait l’objet d’une étude du Crédoc, pilotée par l’économiste Sandra Hoibian, avec sa collègue Emilie Daudey.
Qu’est-ce que la société collaborative ?Sa définition n’est pas encore vraiment stabilisée. Elle recouvre beaucoup de notions différentes que nous avons essayé de mettre en cohérence dans ce rapport. La seule chose qui semble réellement commune à toutes les pratiques collaboratives, c’est l’échange entre pairs. C’est-à-dire le fait de se passer d’intermédiaire pour réaliser un échange, qu’il soit matériel ou immatériel. C’est le socle du collaboratif. Après, la société collaborative recouvre de nombreuses pratiques assez disparates.Vous avez établi une typologie de ces pratiques. Quelles sont-elles ?Nous les différencions selon qu’elles concernent des biens matériels ou immatériels et en fonction du degré d’implication des personnes. Tout en bas de la pyramide, au degré zéro du collaboratif,…
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