Bernard Golse : « Si le père existe, il faut lui donner sa place »
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Publié le : Dernière Mise à jour : 08.08.2017Par : F. P.Lecture : 3 min.
Le psychanalyste Bernard Golse(1) estime que le soutien à la « triade père, mère, enfant », lorsqu’il est possible, est favorable au développement précoce de l’enfant.
Qu’apporte la présence du père dans les centres parentaux ?Elle change tout. Certes, un enfant peut très bien vivre avec un seul adulte et nous en avons tous des exemples sous les yeux. Mais quand le père est là, c’est une monstruosité développementale que de vouloir faire sans lui. Or, dans certains cas, le père est là mais, compte tenu de la précarité de leur situation, les mères sont obligées de le cacher pour intégrer un centre maternel. Si le père existe, s’il est connu et accessible, il vaut mieux, comme le centre parental en relève le défi, lui donner sa place. Sa présence est une valeur ajoutée au développement précoce de l’enfant et à la construction de son soi.En quoi le père, aux côtés de la mère, aide-t-il le bébé à se construire ?Chaque parent apporte une dose différente de féminin et de masculin, c’est dans cet équilibre et cette ouverture à la différence que l’enfant construit ses enveloppes psychiques. Il existe en effet toute…
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