Exilés de Calais : un rapport du Secours catholique bouscule les idées reçues
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Publié le : Dernière Mise à jour : 02.08.2017Par : É. V.Lecture : 5 min.
D’où viennent-ils ? Fuient-ils la guerre et la répression ? Quels sont leurs histoires, leurs projets, leurs demandes ? Le Secours catholique est allé enquêter auprès de 54 personnes exilées à Calais pour nourrir son rapport intitulé Je ne savais même pas où allait notre barque(1). Ce recueil de paroles s’inscrit dans un projet plus large : au début 2014, le ministère de l’Intérieur a confié à Jérôme Vignon, président de l’Observatoire national de la pauvreté et de l’exclusion sociale (ONPES), et à Jean Aribaud, préfet honoraire, une mission pour aider à élaborer des solutions de prise en charge des populations migrantes sur le territoire du Calaisis(2). Les entretiens approfondis avec les exilés visent à contribuer à ce travail en permettant de mieux comprendre les raisons qui poussent les exilés à vouloir passer en Grande-Bretagne. Ce rapport et son analyse viennent, selon le Secours catholique, « bousculer fortement certaines idées reçues ».Agées de 15 à 52 ans, les personnes interrogées viennent en majorité (22 d’entre elles) du Soudan, les autres sont Erythréennes, Afghanes, Syriennes, Pakistanaises… Tous ces exilés sont isolés à Calais, à l’exception d’une femme qui voyage avec…
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