Lutte contre le djihad : un rapport sénatorial insiste sur la prévention et la réinsertion
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Publié le : Dernière Mise à jour : 02.08.2017Par : Emmanuelle ChaudieuLecture : 5 min.
Dans un rapport rendu public le 8 avril et fait au nom de la commission d’enquête sur l’organisation et les moyens de la lutte contre les réseaux djihadistes en France et en Europe(1), le sénateur (PS) du Loiret Jean-Pierre Sueur formule 110 propositions, organisées autour de six axes d’intervention, pour améliorer le dispositif antiterroriste français, « avec le souci de donner une égale importance aux mesures préventives destinées à entraver les processus de radicalisation et à celles ayant pour objet de réprimer les réseaux djihadistes ».
Formation des acteursLe premier volet de propositions porte sur la prévention de la radicalisation. « Il est en effet indispensable d’intervenir le plus tôt possible en amont du départ ou du passage à l’acte, notamment pour prévenir le basculement dans la radicalisation ou tenter de l’inverser », écrit le rapporteur, précisant qu’un « tel effort de prévention » nécessite
d’impliquer « une multiplicité d’acteurs proches du terrain, qu’ils soient institutionnels (services sociaux, écoles, etc.) ou non (entourage, ministres du culte musulman, associations) ». Autant d’acteurs qu’il convient de mieux former, au premier rang desquels « les…
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