Des formes alternatives d’habitat pour plus d’autonomie
Article réservé aux abonnés
Publié le : Dernière Mise à jour : 27.09.2017Par : Caroline Sédrati DinetLecture : 13 min.
Entre le logement privé et l’établissement, les formules d’habitat intermédiaire à destination des personnes handicapées se multiplient en réponse à leur aspiration à vivre au cœur de la cité. Particularité ? La présence d’une aide humaine financée par la mise en commun de la prestation de compensation du handicap. Toutefois, en l’absence de statut juridique clair, ces dispositifs restent fragiles.
Quand elles le peuvent, nombreuses sont les personnes handicapées qui souhaitent vivre de la façon la plus ordinaire possible à proximité de leur environnement social et familial et rejettent la solution de l’établissement médico-social – modèle historique en France. Dans la continuité de la loi « handicap » du 11 février 2005, « la perception que les personnes handicapées ont d’elles-mêmes a peu à peu évolué dans le sens d’une forte volonté d’inclusion sociale, observe le sociologue Jean-Luc Charlot. Il dirige Alter Domus à Caen, qui met en œuvre des solutions d’habitat privatif adaptées au manque d’autonomie dans le cadre de la démarche Ti’Hameau. Pour des jeunes handicapés moteurs très dépendants qui ont été au lycée par exemple, c’est une évidence…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques