Publié le : Dernière Mise à jour : 04.08.2017Par : Clémence DellangnolLecture : 2 min.
Depuis quinze ans, l’association Seuil emmène des jeunes – délinquants, en souffrance, marginaux ou désocialisés – en randonnée. Des marches individuelles de 1 800 km, en binôme avec un adulte, sur les chemins de Compostelle, d’Italie ou d’Allemagne, destinées à aider ces jeunes à « franchir le seuil de la société des adultes qu’ils rejettent avec violence ». Encadrée et formalisée – entretiens de motivation, stage de préparation, budget limité, maintien du contact avec l’entourage… –, la méthode Seuil repose sur la libre adhésion du jeune, mais aussi sur la collaboration de sa famille, des magistrats, des équipes éducatives et de tous les professionnels qui l’entourent. En moyenne, neuf marches sur dix arrivent à leur terme. Reste cette question récurrente : oui, mais après ? Pour tenter d’y répondre, Bernard Ollivier, ancien journaliste et fondateur de l’association, a collecté les récits d’une quinzaine de ces jeunes, rassemblés sous le titre Marche et invente ta vie. Le lecteur y découvre des parcours chaotiques, empreints de violence et d’abandon, mais aussi l’alchimie de la marche et son formidable pouvoir de résilience. « Je mesurais le chemin que j’avais fait et je m’interdisais…
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