Publié le : Dernière Mise à jour : 14.09.2017Par : Catherine Sanson SternLecture : 10 min.
A Auch, depuis 2010, il existe un lieu autogéré par d’anciens squatteurs, soutenus par la mairie et l’association Regar. L’aboutissement d’un long travail porté par un psychologue de rue, visant à aider de jeunes errants à trouver leur place dans la cité.
A 30 ans, Guillaume M. est un « punk » qui a derrière lui une vie d’errance et de squat. A présent, il vit avec ses deux chiens dans une chambre aux murs couverts de graffitis citant Nietzsche, au premier étage d’une ancienne maison transformée en lieu autogéré, à Auch, dans le Gers. « Ici, on ne perd pas la philosophie de partage et de vie en communauté du squat, lance-t-il, mais on n’a plus le risque d’expulsion, car on est dans la légalité. »UN AFFLUX DE JEUNES EN ERRANCEPresque cinq ans après l’installation des anciens squatteurs dans ce logement – puis après la création, en 2010, de l’association La Barraka pour le gérer, avec le soutien de la mairie d’Auch et de l’association Regar (Réseau expérimental gersois d’aide et de réinsertion)(1) –, une quarantaine de personnes y sont passées. Guillaume est désormais le plus ancien. « On a été jusqu’à huit à vivre ici, raconte ce traveller (“voyageur”)…
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