Publié le : Dernière Mise à jour : 26.07.2017Par : F. RLecture : 3 min.
« Un chez-soi d’abord » est couplé à un programme de recherche visant à évaluer les effets de la démarche. Les premiers constats soulignent son intérêt.
Quelque 705 sans-domicile fixe souffrant de pathologies mentales sévères ont été inclus dans le programme de recherche au cœur de l’expérimentation « Un chez-soi d’abord ». Sur chaque site, ceux-ci ont été répartis en deux groupes par tirage au sort : 353 bénéficient du dispositif et 352 de l’offre habituelle, afin de comparer les deux stratégies. Une équipe de recherche évalue l’évolution de la situation sur le plan sanitaire et social de chaque individu durant 24 mois – les dernières inclusions datent d’avril 2014 – ainsi que sur celui du rétablissement et de la qualité de vie. Les deux populations, qui ont des caractéristiques comparables, sont constituées à plus de 80 % d’hommes et ont passé en moyenne huit ans et demi sans abri, dont quatre ans et demi à la rue. La recherche compte enfin un volet économique, notamment une étude explorant les pratiques professionnelles.Les premières analyses, en partie issues des bilans des équipes, soulignent l’intérêt de la démarche. « A 24 mois, 84 %…
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