Publié le : Dernière Mise à jour : 03.08.2017Par : N. C.Lecture : 2 min.
Trois semaines après l’adoption à l’Assemblée nationale, en première lecture, du projet de loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (NOTRe) – qui définit les compétences des collectivités –, l’Association nationale des cadres communaux de l’action sociale (Anccas) formule ses propositions pour « moderniser l’action sociale locale ». Ses constats sont sévères : aujourd’hui, le département, désigné depuis l’acte II de la décentralisation (2004) comme « chef de file de l’action sociale », a développé « une ingénierie administrative et financière […] éloignée des réalités de terrain et de l’évolution des besoins ». Dans ce paysage, l’action sociale des communes et de leurs CCAS « est très souvent oubliée » et perçue comme « complémentaire » car facultative. Pourtant, ces centres ont de nombreux atouts : ils possèdent une bonne connaissance des habitants et des dispositifs existants sur leurs territoires d’intervention, sont connus des usagers et ont, « de par leur mode de gestion, avec des budgets propres, une souplesse d’intervention, une capacité de réactivité, y compris dans les situations d’urgence financière ».L’association formule des propositions qui ne vont…
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