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« La coopération est un élément décisif de la qualité, de la productivité et de la compétitivité »

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Souffrance au travail, risques psychosociaux, suicides… Pour le psychiatre et psychanalyste Christophe Dejours, ce sont autant de conséquences néfastes des méthodes de gestion introduites dans le monde du travail au cours des années 1990. Mais souffrir au travail n’est pas une fatalité, affirme-t-il dans un ouvrage où il propose de remettre la coopération au cœur des entreprises.
La souffrance, dites-vous, est une dimension inévitable du travail. Pour quelles raisons ?Le premier temps du travail, c’est l’expérience du réel, de ce qui résiste à la maîtrise. On commence donc par échouer, et le travail commence à partir de là. C’est précisément parce que les gens souffrent de cette situation qu’ils mobilisent leur intelligence pour trouver une solution. C’est vrai notamment dans le travail social. Il faut du temps, on échoue, on recommence, et parfois on réussit… S’il y a de la souffrance dans tout travail, ce qui n’est pas déterminé à l’avance, c’est son destin. Dans de nombreuses situations, les gens ne parviennent pas à agir sur ce qui les fait souffrir, comme dans le travail à la chaîne, qui est répétitif et sous contrainte de temps. C’est…
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