Détenus radicalisés : un rapport dresse un bilan négatif de l’expérimentation de Fresnes
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Publié le : Dernière Mise à jour : 30.12.2017Par : Maryannick Le BrisLecture : 4 min.
Démarche privée d’« argumentaire solide », « peu participative », sans outil de suivi et d’évaluation, sans prise en charge particulière pour les personnes concernées, avec des moyens d’observation « peu opérationnels ». Dans le rapport de l’inspection des services pénitentiaires « relatif à l’expérimentation du regroupement de personnes détenues poursuivies pour des infractions de terrorisme en lien avec la pratique d’un islam radical au sein de la maison d’arrêt des hommes de Fresnes », la liste des récriminations est longue. A tel point, conclut l’inspection, que ces « carences nuisent à la compréhension et à la cohérence de la démarche ». Le document, daté du 27 janvier et révélé par l’Observatoire international des prisons (voir ce numéro, page21), rend compte de la mission menée en janvier dernier, à la demande de la directrice de l’administration pénitentiaire, afin d’observer l’organisation de l’« unité de prévention du prosélytisme » mise en place au cours du dernier trimestre 2014 à la maison d’arrêt de Fresnes (Val-de-Marne), et où étaient placés 22 détenus au 15 janvier 2015. Une expérience dont l’inspection dresse un bilan négatif, mais sur laquelle le gouvernement a annoncé…
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