Lieux fermés et respect de l’autonomie : une équation possible, selon la contrôleure des prisons
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Publié le : Dernière Mise à jour : 11.07.2017Par : Florence TamerloLecture : 8 min.
Dans son dernier rapport d’activité, l’institution pointe les pratiques et dysfonctionnements des lieux de privation de liberté qui font obstacle à la mise en œuvre des droits fondamentaux des personnes et, par là, à leur possibilité d’être autonomes.
Après s’être stabilisé en 2013, le nombre de lettres adressées à la contrôleure générale des lieux de privation de liberté (CGLPL) a augmenté de 1,4 % en 2014, atteignant un niveau supérieur à 2012 (4125, contre 4077). C’est ce que montre le rapport annuel de l’institution, rendu public le 18 mars(1), le premier du genre pour Adeline Hazan qui a succédé en juin dernier à Jean-Marie Delarue. Comme les années précédentes, elle a, le plus souvent, été directement saisie par les personnes concernées (71,10 %). Pour les personnes hospitalisées, les trois principaux motifs de saisine ont trait aux procédures (44,26 %), à l’accès aux soins (12,77 %) et à la préparation de la sortie (7,66 %). Pour les personnes détenues, ce sont les transferts (12,64 %), les relations détenus-personnels (10,43 %) et l’accès aux soins (9,42 %). En outre, entre janvier et novembre 2014, 549 dossiers d’enquête ont été ouverts,…
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