Les droits des malades restent inégalement connus et appliqués, selon le CISS
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Publié le : Dernière Mise à jour : 26.07.2017Par : Maryannick Le BrisLecture : 2 min.
Alors que la généralisation du tiers payant prévue dans le projet de loi « santé » est encore contestée (voir ce numéro, page 11), le Collectif interassociatif sur la santé (CISS) rappelle l’ampleur du phénomène du renoncement aux soins. Un Français sur quatre a déjà dû abandonner l’idée de voir un médecin à cause du coût de la consultation, indique son baromètre des droits des malades rendu public le 4 mars(1). Parmi eux, 17 % ont renoncé en raison de l’obligation d’avancer le montant de la consultation. Ce taux atteint 25 % chez les malades souffrant d’une affection de longue durée et 24 % parmi les personnes aux revenus les plus faibles.Les difficultés d’accès au crédit persistent également : 24 % des sondés déclarent avoir été confrontés pour des raisons de santé – personnellement ou via un proche – à une exclusion de garanties, à une surprime ou à un refus d’assurance. Après la baisse observée en 2013, la fréquence des problèmes d’accès au crédit est stable par rapport à 2014, précise le CISS. Parmi ceux qui ont été confrontés à l’une de ces trois situations, 17 % indiquent que la convention AERAS (S’assurer et emprunter avec un risque aggravé de santé) leur a permis d’accéder…
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