Dignité se veut un « contre-pouvoir » pour les personnes accueillies
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Publié le : Dernière Mise à jour : 20.09.2017Par : Eléonore VariniLecture : 3 min.
Créé le 8 janvier dernier, le collectif Dignité réunit des personnes accueillies en Ile-de-France en centre d’hébergement et de réinsertion sociale (CHRS), en centre d’hébergement d’urgence (CHU), en pension de famille ou vivant à la rue. Sébastien Frutieaux, son président, explique pourquoi ces citoyens se mobilisent pour porter une parole collective au sein de leurs structures, mais aussi auprès des pouvoirs publics.
La loi du 2 janvier 2002 rénovant l’action sociale et médico-sociale puis la loi « ALUR »(1) ont valorisé la participation des usagers dans les établissements. Ce n’est pas suffisant, selon vous…Non, il s’agit d’améliorations de vitrine. Nous avons l’impression que beaucoup de chefs d’établissement ont mis en place des conseils de la vie sociale (CVS) uniquement par obligation. Force est de constater que ces espaces ne sont que très rarement représentatifs et qu’ils ne permettent pas que les questions essentielles pour la vie des résidents y soient abordées, et surtout y trouvent des solutions. Ces questions – vie du centre, contrats, règlement intérieur, habitat-urbanisme, santé, insertion-emploi, violences, suicides, décès… –…
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