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Le handicap est une violence

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Le handicap et la violence ont partie liée. Le handicap lui-même est une violence « dans la mesure où il touche les fondements narcissiques des sujets concernés », la personne qui en est atteinte comme ses proches, explique albert ciccone, psychanalyste, coordonnateur de cet ouvrage collectif. Le regard social qui compatit ou se détourne et les aidants familiaux et professionnels, parfois envahis de haine, sont également susceptibles de maltraiter la personne vulnérable. Quant à cette dernière, elle aussi peut être actrice de violence avec son entourage comme avec ses pairs. Décrivant les relations passionnées et tyranniques entre parents et enfants présentant des déficiences, la psychanalyste simone korff-sausse montre comment les protagonistes peuvent se retrouver « piégés par cette forme d’amour qui emprisonne au lieu de libérer ». Ce sont les maltraitances entre enfants, dont l’un est porteur d’un handicap, qu’analyse régine scelles, psychologue. Qu’il s’agisse de violences dans la fratrie ou avec des enfants extérieurs à la famille, les agressions subies ou agies par les enfants handicapés sont très souvent occultées. Or l’adulte, par ses interventions, « peut aider les enfants…
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