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Dans l’ordinaire carcéral

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Présentée à la Maison européenne de la photographie, à Paris, l’exposition Prisons est le fruit de trois années de travail à travers 20 prisons françaises. Des maisons d’arrêt, des centres de détention, des centrales, que le photographe Grégoire Korganow a pu visiter lorsqu’il était contrôleur des prisons, de 2011 à 2014. « Aucun lieu ne m’est interdit », écrit-il en préambule. Sa volonté : donner à voir « cette intimité de l’enfermement ». L’univers carcéral, parce qu’il est si hermétique, nourrit nombre de fantasmes. Pourtant, « la réalité que j’y ai éprouvée est peu spectaculaire », précise Grégoire Korganow. « Je ne montre aucun visage. Je ne raconte pas d’histoire. Je m’en tiens au traitement des individus et de leur intégrité. »Sur ses clichés, des murs décrépis, sales. Ici, trois hommes, dont l’un fait son lit, entassés dans quelques mètres carrés ; là, un détenu qui se prépare à manger grâce à un petit feu allumé dans une boîte de conserve. Au délabrement des bâtiments anciens s’oppose la froideur des constructions neuves. Dans ces dernières, la vétusté n’est plus, mais les couloirs éclairés au néon, les plafonds bas et les sols miroirs rappellent l’inconfort d’un hôpital.De…
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