Un enjeu à saisir : le pouvoir d’agir des citoyens
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Publié le : Dernière Mise à jour : 04.08.2017Lecture : 6 min.
« Crise des vocations, mal-être des professionnels, logique de guichet, usure professionnelle… Que de mots pour évoquer le métier d’assistant de service social (ASS), qui semble porter à lui seul les affres du travail social en ce début de XXIe siècle ! Notre hypothèse, c’est que ces symptômes nous renvoient à bien d’autres problématiques. Aussi, plutôt que de nous pencher au chevet de cette profession, nous devrions nous pencher au chevet d’une société au sein de laquelle la question de la solidarité, malgré les mobilisations qui ont suivi les drames des 7, 8 et 9 janvier, reste une question annexe aux préoccupations des dirigeants. Mais au-delà de la question de la crise des vocations qui touche particulièrement les ASS et renvoie à des questions générationnelles et sociétales (reconnaissance symbolique des métiers de la solidarité, sans évoquer la donne salariale), je voudrais apporter un point de vue subjectif sur une profession qui apparaît en grande difficulté. Si l’on considère que l’un des vecteurs de l’attractivité des métiers est le discours que peuvent tenir les professionnels sur leur propre ouvrage, il est nécessaire en effet que nous tous – professionnels, cadres, décideurs…
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