Publié le : Dernière Mise à jour : 05.09.2017Lecture : 6 min.
Image dégradée de la profession, mal-être profond des professionnels… Etre assistant de service social a-t-il encore un sens ? Oui, défendent Luc Verbesselt, assistant de service social, Brigitte Lefevre, chargée de la formation à la direction de l’action sociale du conseil général du Val-de-Marne, et Chantal Mazaeff, directrice adjointe à l’Institut supérieur social de Mulhouse. Et d’inviter, chacun de sa place, à revenir au cœur de métier : la relation d’aide
« Notre profession n’est pas au meilleur de sa forme depuis plusieurs années. Etre assistant de service social implique normalement un certain engagement, un fort investissement personnel puisque la relation d’aide, le lien à l’autre, se construisent entre deux êtres sur une base de confiance, de temps, d’écoute. C’est une profession qui s’exerce difficilement “à moitié”, les images d’Epinal évoquent cet engagement quasi sacerdotal…Aujourd’hui, ce sont pourtant d’autres images qui marquent le professionnel de terrain : un certain désabusement gagne les rangs. Les professionnels aguerris perdent des repères que les jeunes diplômés ne parviennent plus à trouver. Les arguments justifiant…
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