« Faire alliance avec les personnes les plus pauvres, premiers acteurs de la lutte contre la pauvreté. » C’est la proposition centrale du manifeste « pour une véritable refondation du travail social » qu’ATD quart monde a élaboré dans le cadre de sa participation au comité de pilotage des « états généraux du travail social », dont la conclusion est désormais annoncée pour le mois d’octobre prochain (voir ce numéro, page 5). Le partenariat avec les personnes en situation de précarité, rappelle ATD, est l’essence même du mouvement créé à la fin des années 1950 par le père Joseph Wresinski et constitue la trame du rapport qu’il avait présenté en 1987 au Conseil économique et social. Depuis sont nées des initiatives pour expérimenter les pratiques participatives, telle la mise en œuvre du « 8e collège » du Conseil national des politiques de lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale ou les démarches visant à associer des personnes en situation de grande pauvreté aux travaux des conseils économiques, sociaux et environnementaux régionaux.Si son vœu de favoriser une « réelle participation collective des personnes en situation de pauvreté » rejoint, bien sûr, les attentes du groupe…
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