Accès aux soins des plus vulnérables : pour le CNLE, le projet de loi « santé » doit aller plus loin
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Publié le : Dernière Mise à jour : 04.08.2017Par : Emmanuelle ChaudieuLecture : 3 min.
Dans un avis rendu public le 24 février(1), le Conseil national des politiques de lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale (CNLE) formule une série de propositions pour que le projet de loi sur la santé(2), qui doit être débattu à l’Assemblée nationale à partir du 31 mars prochain, prenne davantage en compte les besoins d’accès à la prévention et aux soins des plus vulnérables. Se déclarant « préoccupé par l’état des lieux présenté dans le dernier rapport d’activité de Médecins du monde », le CNLE a en effet souhaité s’exprimer sur les problèmes d’accès aux soins des personnes en situation de pauvreté ou d’exclusion sociale, déclinant d’ailleurs des préconisations similaires à celles présentées le 24 février par l’association (voir ce numéro, page 20).« Des manques importants »Si le projet de loi comporte des « avancées évidentes, répondant en partie à certains besoins des personnes les plus vulnérables en termes d’accès effectif aux soins » (généralisation du tiers-payant, changement de stratégie dans la lutte contre les risques liés à l’usage des drogues...), le CNLE déplore cependant des « manques importants ». L’instance craint « que cette loi ne modifie en rien le sort…
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