Recevoir la newsletter

«  Les conditions dans lesquelles les jeunes vivent leur adolescence sont déterminantes pour la démocratie »

Article réservé aux abonnés

Quelques semaines avant les attentats de janvier, la psychosociologue Joëlle Bordet publiait avec le psychanalyste Philippe Gutton un ouvrage dans lequel ils s’interrogeaient sur l’accueil des jeunes des quartiers populaires. Une réflexion collective qui éclaire les débats sur la radicalisation des jeunes des cités et qui rappelle le rôle essentiel de la prévention spécialisée.
Votre livre est paru en octobre. Avec le recul, vous paraît-il prémonitoire par rapport aux attentats de janvier ?Pas en ce qui concerne le risque de radicalisation, mais certainement pour ce qui touche à la difficulté d’accueillir la jeunesse des quartiers populaires. Sachant qu’il existe entre ces deux questions une marge considérable. D’ailleurs, ceux qui ont commis ces attentats ont très peu vécu dans les quartiers. On les assimile aux jeunes des cités parce qu’ils sont d’origine maghrébine, mais leurs parcours sont atypiques. Je crois beaucoup plus, en ce qui les concerne, à l’influence de la prison, à l’absence de perspectives, à la déconsidération de soi… Ce qui fait que l’on devient à un moment donné la proie des héroïsmes les plus fous. Bien entendu, cela ne…
La suite est réservée aux abonnés

Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques

S'abonner

Cet article est réservé aux abonnés

Rencontre

S'abonner
Div qui contient le message d'alerte
Se connecter

Identifiez-vous

Champ obligatoire Mot de passe obligatoire
Mot de passe oublié

Vous êtes abonné, mais vous n'avez pas vos identifiants pour le site ?

Contactez le service client 01.40.05.23.15

par mail

Recruteurs

Rendez-vous sur votre espace recruteur.

Espace recruteur